De nombreuses fermes laitières québécoises sont de petites entreprises familiales. Bien que la ferme Drapeau et Bélanger soit une exploitation familiale, elle possède un troupeau de 1 150 têtes et de 625 vaches laitières. En plus de gérer son cheptel laitier, la famille cultive 3 850 acres de maïs et de soya et ne craint pas de partager le secret de son succès : la croissance et l’amélioration continue.
Les débuts de la ferme Drapeau et Bélanger
En 1956, Marcel Drapeau achète une ferme de sept vaches à Sainte-Françoise, à peu près à mi-chemin entre Montréal et Québec. Au début des années 1980, la ferme compte plus de 100 vaches, devançant déjà la majorité des fermes laitières de cette époque. Aujourd'hui, trois générations de Drapeau travaillent ensemble pour gérer l'exploitation et trouver des moyens d’améliorer l’entreprise tous les jours.
La ferme familiale établie depuis trois générations
Aujourd'hui, Marcel travaille toujours sur la ferme, avec son fils Michel et son épouse Sylvie, qui gèrent les champs et le bureau. Leur fils Dominic s’occupe du troupeau et son épouse Célia Neault gère les finances.
À mesure que l’exploitation s’est développée, les Drapeau ont ajouté du personnel compétent, notamment Célia Neault. « Elle dirige très bien les employés, analyse les données et utilise divers outils de gestion », explique Dominic. « Sa contribution a permis à l'entreprise de continuer à croître. »
Apprenez-en davantage sur le programme des Jeunes agriculteurs d’élite du Canada parrainé par Bayer : Dominic Drapeau et Célia Neault de la ferme Drapeau et Bélanger ont remporté la première place en 2016.
Le programme des Jeunes agriculteurs d’élite du Canada, parrainé par Bayer : Dominic Drapeau et Célia Neault de la ferme Drapeau et Bélanger ont remporté la première place en 2016
Choix technologiques portant sur l’amélioration
Les Drapeau choisissent des stratégies technologiques et agricoles axées sur la recherche ; ils se déplacent même en Californie et en Nouvelle-Zélande pour savoir comment fonctionnent les autres exploitations. Les Drapeau ont également installé une salle de traite rotative de 36 postes dans leur étable en stabulation libre de 120 x 600 pi. Ils font la traite des vaches selon un horaire fixe, trois fois par jour.
« Nous avons opté pour une salle de traite car chaque jour, les vaches sont examinées par une personne capable de déceler tout problème pouvant survenir et traitées au besoin », affirme Dominic. « Nous utilisons une barrière de triage, les vaches se retrouvent donc dans une zone de palpation pour être vaccinées ou inséminées et nous n’avons pas à courir après elles. Nous avons tout ce dont nous avons besoin dans un rayon de 100 pieds. »
« Nous sommes meilleurs aujourd'hui que nous l’étions hier et nous serons meilleurs demain que nous le sommes aujourd'hui. » - Dominic Drapeau
Parmi les autres technologies de la ferme Drapeau, mentionnons les essais génomiques, les détecteurs de mouvement pour la reproduction, les échelles intelligentes et les sondes de température. Grâce aux investissements technologiques et à leur objectif d'amélioration continue des Drapeau, la production de lait sur la ferme est passée de 8 295 kg en 2007 à 11 724 kg l'an dernier.
Ils utilisent également une technologie de navigation par satellite pour faciliter la planification du nivellement, du drainage, de l’ensemencement, de la fertilisation et de l’épandage. Résultat : la ferme Drapeau constate généralement une amélioration annuelle du rendement des récoltes.
Des stratégies axées sur l’avenir
Aujourd'hui, la famille Drapeau analyse régulièrement les données pour prendre des décisions éclairées. Ces stratégies ont permis de faire croître l’entreprise, au point d’avoir à embaucher un gestionnaire de bétail à temps plein et un vétérinaire qui consacre une journée par semaine à la ferme. Plus de 20 autres personnes travaillent sur la ferme, dont plusieurs spécialistes agricoles.
Dans leur plan à long terme, les Drapeau ont l’intention de construire une autre grange, de tripler leur troupeau et d’acheter une autre salle de traite de 26 têtes. Dans toutes leurs prises de décisions, ils pensent à la manière de bâtir une entreprise qu’ils pourront un jour transmettre aux enfants de Dominic et de Célia.
« La façon dont j’entrevois cela, c'est que je me dis qu je ne fais que passer ici », dit Dominic. « Nous sommes meilleurs aujourd'hui que nous l’étions hier et nous serons meilleurs demain que nous le sommes aujourd'hui. »