Il y a près de 50 ans, la première folle avoine résistante aux herbicides était découverte dans une ferme du Manitoba. À l’époque, cette découverte avait suscité peu d’inquiétude au sein de la communauté agricole de l’Ouest canadien.

Un champ agricole dont les mauvaises herbes sont bien maîtrisées. Les nouvelles réalités de la gestion des mauvaises herbes résistantes.

Comme les temps ont changé! Depuis, la résistance aux herbicides est devenue une source de préoccupation majeure pour les exploitations agricoles de tout le pays. C’est une bonne chose que l’industrie agricole unisse ses forces pour aider à contrôler le développement de la résistance aux herbicides tout en assurant une maîtrise efficace et continue des mauvaises herbes en contexte agricole.

Aujourd’hui, les producteurs et l’industrie reconnaissent que la résistance aux herbicides est un défi que doivent relever toutes les parties. Selon l’endroit où vous vous trouvez, les principales mauvaises herbes et la résistance aux groupes d’herbicides varient, mais les solutions sont presque toujours les mêmes : des rotations de cultures diversifiées, la promotion de la concurrence des cultures avec les mauvaises herbes, la rotation des groupes d’herbicides, l’utilisation de mélanges en réservoir comprenant différents groupes d’herbicides, le dépistage fréquent des mauvaises herbes dans les champs, la tenue à jour de registres, le travail du sol stratégique et le contrôle rapide des talles de mauvaises herbes coriaces pour les empêcher de monter en graines.

La toute dernière arme de l’arsenal semble évidente : l’élimination des mauvaises herbes le plus rapidement possible pour protéger votre rendement. Le désherbage hâtif pose problème parce que toutes les mauvaises herbes ne lèvent pas en même temps. C’est pourquoi de nombreux producteurs attendent que plusieurs espèces de mauvaises herbes soient complètement levées avant d’effectuer la pulvérisation.

Des mises en garde du sud de la frontière

« Il y a des régions dans le sud des États-Unis où les producteurs sont à court d’options herbicides », explique Jon Weinmaster, directeur du marketing client pour les céréales chez Bayer. « Et il n’est pas rare que les producteurs y embauchent des personnes pour désherber les champs à la main — à fort coût. »

Partout aux États-Unis, les producteurs sont invités à protéger les solutions herbicides dont ils disposent en ne les utilisant pas de manière excessive, et les rotations de cultures rapprochées rendent le tout de plus en plus difficile. Cependant, les impératifs économiques liés à la culture en rotation rapprochée de plantes très lucratives sont bien réels, et l’industrie agricole est difficile — les producteurs savent qu’ils doivent gagner de l’argent lorsque cela est possible.

« Les répercussions financières ne peuvent être ignorées », souligne Jon Weinmaster. « Il est très facile de penser que tout va bien, que l’on maîtrise la situation — jusqu’à ce que ce ne soit plus le cas. Sur Diversifiez.ca, une excellente vidéo d’un producteur américain, Ford Baldwin, traite de la nécessité d’accroître la diversité des herbicides et des cultures. Il s’agit d’un bon rappel pour nous, ici, au Canada. »

Heureusement, la situation est encore meilleure au Canada qu’aux États-Unis ou dans d’autres régions du monde où la résistance aux herbicides est devenue un problème si grave que les producteurs choisissent leurs cultures en fonction de ce qu’ils peuvent cultiver et non de ce qu’ils aimeraient cultiver.

« Les producteurs canadiens sont en train d’acquérir d’excellentes connaissances de leur spectre de mauvaises herbes et des problèmes de résistance qui existent à l’heure actuelle ou qui risquent de se développer, et ils font leurs choix de culture et d’herbicides en conséquence », explique Jon Weinmaster. « En travaillant ensemble en tant qu’industrie, nous continuerons à mieux gérer le risque de développement de la résistance aux herbicides. »

Aller au-devant du problème

« Chez Bayer, nous prenons la résistance aux herbicides très au sérieux », insiste Jon Weinmaster. « Nous voulons nous assurer que nos clients disposent des outils dont ils ont besoin et qu’ils maintiennent leur rentabilité tout en gérant la résistance aux herbicides. »

« Sur le front du désherbage précoce, les herbicides Olympus, Velocity m3, LuxxurMD and VarroMD constituent d’excellentes solutions pour les cultures de blé », ajoute jon Weinmaster. « Nous savons que le désherbage précoce, tant au stade des mauvaises herbes qu’au stade de la culture, est une bonne pratique. Cependant, nous reconnaissons que la plupart des herbicides offerts dans l’Ouest canadien ne contrôlent que les mauvaises herbes levées, donc nous laissons les mauvaises herbes croître dans les cultures pendant que nous attendons que d’autres lèvent afin de « toutes les contrôler ». C’est en grande partie pour cette raison que le désherbage en deux applications gagne en popularité — et est plus économique. Le nouvel herbicide Olympus de Bayer est utilisé dans ce même système à deux applications, en suivant l’herbicide Varro ou Velocity m3, ce qui permet de lutter efficacement contre l’orge queue-d’écureuil et de donner un coup de pouce à la lutte contre la folle avoine par rapport à l’utilisation d’un graminicide standard en contexte agricole.

La nouvelle gamme de produits herbicides de Bayer offre aux producteurs de nombreuses options de mélanges en réservoir d’herbicides efficaces comptant plus d’un mode d’action dans une seule application. « Cela permet de garder les mauvaises herbes en alerte », dit Jon Weinmaster. Désormais, avec RoundupMD et Roundup XtendMDdans leur portefeuille, les producteurs ont plusieurs nouvelles options de présemis et de postrécolte à utiliser avec les herbicides appliqués lors de la croissance des cultures.

« Nous sommes là pour aider », rappelle Jon Weinmaster. « J’invite les gens à penser à pratiquer le désherbage précoce cette année, et aussi à visiter le site Diversifiez.ca pour en savoir plus sur la résistance aux herbicides et la façon dont elle est gérée en Amérique du Nord. Et s’ils ont des questions, ou s’ils veulent des conseils pour concevoir un plan de contrôle de la résistance pour leur exploitation, notre personnel sur le terrain est toujours prêt à les aider. »